samedi 23 août 2008

Le cauchemar

Demain, je vais courir mon 12e marathon. Puis pour la 12e fois, je pense, j'ai encore fait mon cauchemar. Je rêve toujours qu'il ne reste qu'une vingtaine de minutes avant le signal de départ, mais que je ne trouve pas le lieu où le départ se fait. Je passe donc mon temps à regarder ma montre et à courir pour essayer de le trouver, en me disant que ça n'a pas d'allure de courir ainsi avant de me taper un marathon. À la fin, il ne reste que cinq minutes et il est bien évident que je ne serai pas au départ à temps.

Je ne sais pas si je suis le seul à faire un tel cauchemar. Mais je crois que c'est bon signe.

Tout à l'heure, j'irai chercher mon dossard au salon des coureurs. Rendu là, tu ne peux plus reculer. Ça y est, l'heure a sonné. Le temps qu'ils annoncent n'est pas particulièrement à mon goût. Ça va être à peu près à 20C, partiellement nuageux, et surtout humide. Mais ce qui me console, c'est que j'ai couru tout l'été par ce temps-là et que je m'y suis habitué. Une telle température au marathon d'Ottawa serait une catastrophe. Mais demain, ce sera moins pire, juste parce que c'est la fin de l'été. Mais ça risque quand même de me ralentir. Enfin, on verra bien.

Quand je franchirai le fil d'arrivée, Mme Gag et quelques amis vont m'attendre, puis nous partirons au camp de pêche tous ensemble fêter ça dignement ainsi que mes 50 ans. Nous allons arrêter en chemin ici, à St-Ferréol, afin que je puisse prendre une douche. Je vais essayer d'écrire mes impressions rapidement, mais avec 6 personnes énervées alentour, je ne sais pas si j'y parviendrai. Sinon, je ferai mon rapport de course officiel en soirée.

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