vendredi 1 août 2008

Ai-je fait une gaffe?

Journée de la plus longue sortie avant le marathon: 32 km à faire. Dire qu'il n'y a pas si longtemps, quand je suivais l'entraînement proposé pour le marathon de New York, je m'en tapais 4 comme ça. C'est la méthode d'entraînement à l'américaine. Regardez n'importe quel entraînement provenant des É.-U., la longue run prend beaucoup d'importance. Au Québec, on mise davantage sur le volume pendant la semaine que sur le nombre de km de la longue sortie. C'est ce que j'avais fait pour Ottawa l'an dernier, ce qui m'a valu mon meilleur résultat. J'avais quand même eu de bons résultats avec la méthode américaine. Les Français eux, mettent davantage l'accent sur les fractionnés. Je pense qu'à mon prochain marathon, je vais suivre la méthode française pour voir ce que ça donne.

Mais revenons à la sortie d'aujourd'hui. Le ciel était bas, mais il ne pleuvait pas. Je suis parti à 7h30 pour le cap Tourmente. Je n'avais pas fait 200 mètres que j'ai ressenti une légère douleur derrière le pied droit, juste en haut du talon. J'ai tout de suite su d'où ça venait. En m'étirant avant de partir, quand j'ai porté le genou droit au mur en gardant le pied au sol pour réchauffer mon mollet, d'habitude ça fait toujours comme un "clac" derrière le pied. Mais là, ça ne l'avait pas fait. Je n'avais peut-être pas décoincé mon muscle. J'avais 3 tours à faire plus un aller-retour de 2x2 km à rajouter pour faire mon 32km. J'ai commencé par cet aller-retour. Tout le long, je sentais cette petite douleur tannante. De retour à l'auto, j'ai décidé de commencer mon premier tour complet, mais de revenir au bout de 2km si ça ne partait pas, pour faire 8km et tenter de nouveau ma longue run demain ou dimanche. Au bout de ces 2 km, je sentais encore la douleur, mais j'ai décidé de continuer pareil. C'est toujours comme ça. Y a toujours la voix de la prudence qui nous dit d'arrêter, puis la voix de la témérité qui nous invite à poursuivre. Comme ça allait super bien côté cardio, j'ai décidé de continuer.

La douleur a fini par partir à la longue. Endorphines? Je ne le sais pas. Mais je ne sens rien depuis mon retour. Je l'avoue, j'ai pris une chance. Espérons seulement que ce n'était pas une gaffe.

Mais à part cela, j'ai fait une belle sortie. J'avais acheté du gel à la boutique Courir afin d'en prendre pour m'habituer quand on m'en offrira à Québec. J'utilise rarement des gels, en fait, seulement dans les marathons. Je croyais à tort que c'était des Power Gels qu'on offrait à Québec, mais c'est une autre marque. Comme il y en avait pas, j'ai acheté du GU, que j'ai trouvé pas mal mieux que le Power Gel. D'abord c'est meilleur, puis il se dissout plus facilement.

J'ai couru à un rythme plus lent que je ne le croyais. Je visais entre 5:05 et 5:10/km. C'était peut-être à cause du pied. Le premier tour + les 4km du début, je les ai roulés à un pace de 5:16. Le deuxième tour, j'étais rendu à 5:20. Comme je me sentais encore en forme pour le dernier tour de 9.3km, j'ai augmenté la cadence et je l'ai fait en 5:11, malgré le vent d'est qui s'était levé. J'ai fait le tout en 2h48, soit 5:16. Je ne sais pas si c'est le gel, mais je suis bien content d'avoir fini en force. Car côté cardio, aucun problème, et ce, malgré l'humidité qui ne m'a pas dérangé, même si le facteur humidex était de 29C (il faisait 21C).

Le gros de l'entraînement est maintenant passé. S'il fait une journée comme aujourd'hui mais avec moins d'humidité, ça devrait bien aller. Je ne devrais pas avoir de problème à finir en bas de 3h30.

Ah oui! J'oubliais! Le parcours du marathon a changé à Lévis. Au lieu de faire toutes sortes de tournant comme avant au début du marathon, nous allons longer encore plus le fleuve. Moi, ça me plaît bien. Le bout à Lévis me semblait le plus plate. Reste à savoir ce que cela nous réserve côté dénivellation.

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